"-À quoi pensez-vous ?
- À l'impossibilité de ne pas penser."
Mehdi Belhaj Kacem
C'était une belle journée, même si j'ai beaucoup sué.
dimanche 25 septembre 2011
dimanche 18 septembre 2011
Effectif d'affectifs
«Les mots boivent notre pensée avant que nous ayons eu le temps de la reconnaître»
Jean-Paul Sartre
Le monde est une bibliographie de biographies
Certains se moquent,
Affligent l'infligé,
Rien ne sert
D'affermir l'affirmé
Ou d'apurer l'épuré,
Je veux
Prescrire l'idiotisme,
Proscrire l'idiotie,
Je veux repartir l'originel,
Je veux répartir l'original,
Avènement d'un événement :
J'ai capturé un captivé,
J'ai captivé un capturé,
J'ai vu un badaud bedeau,
J'ai vu un cinéphile synéphile sinophile,
J'ai vu des crédules crédibles,
Certains détonaient,
D'autres dénotaient des regrets,
J'aime paraphraser en périphrases,
J'aime la flagrance d'une fragrance,
Je déplore la justesse de la justice,
Son inclinaison importune,
Son inclination opportune,
Ici, je vous esquisse mon esquive,
Mon invasion dans l'évasion,
Je vous annonce alors,
La cession de ma session.
Jean-Paul Sartre
Le monde est une bibliographie de biographies
Méfiez-vous des artificiels artificieux,
Faites attention à leurs intentions,Certains se moquent,
Affligent l'infligé,
Rien ne sert
D'affermir l'affirmé
Ou d'apurer l'épuré,
Je veux
Prescrire l'idiotisme,
Proscrire l'idiotie,
Je veux repartir l'originel,
Je veux répartir l'original,
Avènement d'un événement :
J'ai capturé un captivé,
J'ai captivé un capturé,
J'ai vu un badaud bedeau,
J'ai vu un cinéphile synéphile sinophile,
J'ai vu des crédules crédibles,
Certains détonaient,
D'autres dénotaient des regrets,
J'aime paraphraser en périphrases,
J'aime la flagrance d'une fragrance,
Je déplore la justesse de la justice,
Son inclinaison importune,
Son inclination opportune,
Ici, je vous esquisse mon esquive,
Mon invasion dans l'évasion,
Je vous annonce alors,
La cession de ma session.
samedi 10 septembre 2011
Ma parole en archipel
«Je me suis tue.
Un ou deux mois.
Je ne sais plus.
Me revoilà.»
- Moi-
J'ai fait avancer le vent, les paupières closes, j'ai fait avancer le temps.
J'ai fait vivre mon double, j'ai laissé l'autre se calmer.
Le rempart noir s'est déplacé, les oiseaux ont repeuplé les arbres et je me suis plu à les observer, le soleil s'est amené sans grand mouvement et je me suis pâmée devant.
Par échappées, courtes pensées.
Jaunes.
Je parle, je parle, je parle.
Derrière mes cordes vocales se cachent bien d'autres paroles.
Un ou deux mois.
Je ne sais plus.
Me revoilà.»
- Moi-
J'ai fait avancer le vent, les paupières closes, j'ai fait avancer le temps.
J'ai fait vivre mon double, j'ai laissé l'autre se calmer.
Le rempart noir s'est déplacé, les oiseaux ont repeuplé les arbres et je me suis plu à les observer, le soleil s'est amené sans grand mouvement et je me suis pâmée devant.
Par échappées, courtes pensées.
Jaunes.
Je parle, je parle, je parle.
Derrière mes cordes vocales se cachent bien d'autres paroles.
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