«Là où le passé est indéfini, le futur imprécis, l'aujourd'hui demeure indécis.»
Jean-Claude Germain
Mon après-midi s'étale dans des eaux semblables à celles du matin.
Univers soluble.
Il pleut dans mes fenêtres,
et quelques notes nagent dans ma tête.
Mélodie infinie.
J'observe mes voisins de par la vitre, je sais qu'ils me voient aussi, ils semblent en grande rénovation, pendant que moi, je suis en grande évasion.
Déviation du cours des choses. J'ai effectivement plusieurs choses à faire.
Cependant, cet écran, si blanc, si peu harmonieux soit-il, mérite peut-être que j'y accroche quelques mots. Je suis silencieuse depuis quelques mois, n'ayant tout simplement pas le courage de classer mes pensées. Le bordel y est bien installé. Si, si, je vous le garantis. Les pensées s'envolent et les écrits restent, voilà tout. J'essaie d'effacer, petit à petit, la blessure qui m'a irrité le coeur.
Ma journée est une non-histoire. Une pluie battante intermittente.
Tout comme mes jambes, mes mots se croisent et s'entrecroisent.
Les yeux fixés au sol,
... mon dynamisme serait donc formellement feint.

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