" Les larmes ne sont qu'une pluie soudaine"
Sahar Khalifa
Il y a dehors toute une brise qui transporte, à travers la fenêtre, des bribes de la journée auparavant pluvieuse. Il me vient un constat : je n'aime pas les parapluies. Bien qu'ils peuvent, certes, être pratiques lors d'occasions très particulières, je ne les aime pas.
Non, je n'aime pas leur forme qui enferme et isole les gens, ils encombrent lorsque la pluie cesse, ils ne sèchent pas rapidement et éparpillent de l'eau partout. Quoi encore? ils portent malheur ouverts à l'intérieur !
Ils se renversent et se cassent au moindre coup de vent.
Les piétons, le regard amoindri, brandissent fièrement cet objet qui les empêchera de fondre sur place.
Ils offrent même aux plus étourdis la chance de recevoir une baleine saillante dans l'oeil...
J'ai perdu tous mes parapluies. J'essaie de m'en remettre et j'espère tout de même que la pluie aura cessé demain.
Une soirée. Un souhait. Non, cent en même temps.
"Il pleure dans mon coeur comme il pleut sur la ville"
Le canapé est grand. En osmose avec lui, je me relaxe l'esprit dans l'exubérance de mon effusion.

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